Ce mois-ci, nous avons appris les difficultés financières d’une entreprise canadienne de café importante – Salt Spring Coffee, basée à Richmond, en Colombie-Britannique.

Depuis 1996, ils ont fait les choses correctement : certifiés B Corp, engagés envers la durabilité et produisant un café bien meilleur que la plupart de ceux disponibles dans les épiceries canadiennes. Mais près de 30 ans à faire les choses de la bonne manière n’ont pas suffi. Pourquoi ?

Parce que chaque jour, les Canadiens choisissent des marques de café étrangères plutôt que des options locales, souvent meilleures et à prix compétitif. Et à chaque fois que cela se produit, ce sont des emplois canadiens, des entreprises canadiennes et l’économie canadienne qui en pâtissent.

Muskoka Roastery Coffee Co. partage certaines similitudes avec Salt Spring. En tant que café canadien haut de gamme numéro 1, nous sommes nous aussi fièrement canadiens, certifiés B Corp et pionniers en matière de durabilité. La grande différence ? Toute notre production est réalisée en interne, ce qui nous a permis d’innover avec des capsules et dosettes compostables, tout en conservant un contrôle total sur notre qualité. Combiné à un engagement indéfectible envers les consommateurs canadiens de café premium, cela nous a permis de croître.

Pourtant, malgré notre position de leader canadien, nous ne représentons qu’une fraction des ventes des marques étrangères, qui contrôlent plus de 95 % du marché dans les épiceries canadiennes. La majorité de ces marques sont fabriquées aux États-Unis. Pour être clair, nous parlons de marques comme Starbucks, Folgers, Maxwell House, Nabob et Melitta. Ces géants étrangers sont passés maîtres dans l’art d’éviter les impôts dans des pays comme le Canada.

Il est temps de se réveiller.

Arrêtons d’attendre que les politiciens ou les chaînes d’épiceries règlent le problème. Nous, consommateurs, avons le pouvoir de créer le changement. Il suffit de choisir une marque de café canadienne sur les étagères. Ce n’est même pas obligé d’être Muskoka Roastery—choisissez simplement canadien.

Si votre magasin ne propose pas de marque canadienne, demandez-la ! Les épiceries stockent ce qui se vend, et la demande des consommateurs influence directement l’offre en rayon. Enfin, ne vous laissez pas tromper par les entreprises étrangères qui s’habillent de symboles canadiens—une entreprise est soit canadienne, soit elle ne l’est pas. Soit elle fabrique ici, soit elle ne le fait pas. Il n’y a pas de zone grise.

Si vous soutenez déjà Muskoka Roastery pour ces raisons, merci d’être acteur du changement. Pas convaincu ? C’est correct—nous pouvons être en désaccord. Mais si cela vous a ouvert les yeux et que vous êtes prêt à agir, alors nous n’avons qu’une chose à dire : c’est maintenant qu’il faut passer à l’action !